Le tour du monde

Faire le tour du monde à la voile en partant de RIEN !

« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. »

    Oscar Wilde

étape 1 : le tour de l’Atlantique Nord

étape 2 : le tour du monde

l’Atlantique Nord

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Faire le tour du monde! Qui n’en a jamais rêvé? Partir dans une direction et revenir au même endroit, sans faire demi-tour… un truc de fou! Le tour du monde de Daphné et Nicolas commencera par un tour de l’Atlantique Nord. D’abord une descente jusqu’aux îles du Cap-Vert, avant d’attaquer la première traversée, celle de l’Atlantique d’est en ouest par les alizés. S’ensuivra une remontée des côtes américaines, jusqu’à New York. Là, les choses vont se gâter : la traversée de l’Atlantique Nord dans l’autre sens, d’ouest en est, pour rejoindre les Açores, avant de retoucher le continent européen, en France. Cette traversée retour se fera, elle, en étant accompagnés par les dépression sévissant au nord des Açores et sera donc potentiellement beaucoup plus compliquée au niveau météorologique. Le retour en France permettra avant tout de tenir compte des enseignements de cette première étape pour remettre le bateau en état et y apporter les modifications qui seront jugées nécessaires.

 

 

 

Le tour du monde

Puis ce sera le second départ, le grand saut dans le vide… 

Le début de la route sera le même que précédemment et consistera à atteindre les îles du Cap-Vert, avant d’attaquer leur deuxième traversée d’est en ouest par les alizés en direction des Caraïbes. Mais cette fois Daphné et Nicolas continueront à aller vers l’ouest en traversant la mer des Caraïbes jusqu’au canal de Panama. De l’autre côté les attendra l’immense Océan Pacifique. Ils se dirigeront d’abord vers les îles Galapagos, avant d’attaquer la plus longue traversée de leur périple, 3000 miles nautiques (env. 5500 km), c’est à dire environ un mois de navigation sans toucher terre, loin de toute vie humaine, jusqu’aux îles Marquises qui marquent le début de la Polynésie. Puis, longeant ces îles du Pacifique sud aux noms enchanteurs, ils viseront l’Australie et, peut-être, la Nouvelle-Zélande.

Après avoir laissé passer la saison des cyclones de l’hémisphère sud (hiver boréal), Daphné et Nicolas contourneront L’Australie par le nord et le détroit de Torres pour attaquer le second plat de résistance : L’Océan Indien. Réputé moins stable au niveau de ses alizés, du fait qu’il est bordé au nord par un continent, celui qu’on appelle communément l’Indien est rythmé par des moussons saisonnières qu’il va falloir négocier avec tact. C’est donc une traversée de 2300 miles nautiques (4300 km) potentiellement mouvementée à laquelle s’attendent Daphné et Nicolas, avant d’atteindre l’île Maurice. Puis ils mettront à nouveau cap au sud, en direction de Durban, pour contourner le continent africain par le sud et son légendaire Cap de Bonne Espérance. Dans le langage marin, ils l’enrouleront dans le mauvais sens puisque les vents dominants, dans les mers du sud, vont d’ouest en est. Il s’agira là de profiter du courant des Aiguilles, qui longe la côte de l’Afrique du Sud d’est en ouest, et de conditions météo favorables pour rejoindre l’Atlantique.

Pour remonter ce dernier océan avant de retrouver les côtes européennes, Daphné et Nicolas prévoient de passer par l’île de St-Hélène et de traverser (pour la 3ème fois!) l’Atlantique d’est en ouest, en direction des côtes du Brésil. Il s’agit là de ne pas longer la côte de l’Afrique face aux vents dominants mais d’aller faire le tour de l’anticyclone des Açores par le Nord et de retrouver ainsi des vents favorables (même si le trajet s’en trouve grandement allongé) qui les pousseront à la maison, si tant est qu’on puisse encore parler de maison après une si longue absence.