l’apprentissage

Faire le tour du monde à la voile en partant de RIEN !

 « Naviguer est une activité qui ne convient pas aux imposteurs. Dans bien des professions, on peut faire illusion et bluffer en toute impunité. En bateau, on sait… ou on ne sait pas. » 

                                                                                                                                                                                                 Eric Tabarly

L’APPRENTISSAGE (SUITE)

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Naviguer en mer et faire le tour du monde ne s’improvise pas et demande une somme de compétences faramineuse. Pour vous donner une petite idée, il faut notamment connaître les marées, les courants, les règles de navigation internationales ; il faut savoir utiliser une radio, un radar ; il est évidemment aussi nécessaire d’avoir de solides notions de météo et de tous les systèmes de navigation à bord, sans parler de l’électronique, des connaissances mécaniques, aussi bien au niveau d’un moteur diesel que de la construction générale du bateau et de son gréement. Tous ces éléments, à ce jour, Daphné et Nicolas ne les connaissent pas du tout. Nos héros ont donc une année et demi pour acquérir une somme innombrable de connaissances.

Ce qui s’apprend

Reprenons les choses dans l’ordre : les marées, les courants, les règles de navigation la météo et tous les éléments mécaniques peuvent faire l’objet d’une formation. Ainsi, il est prévu, dans le temps qui leur est imparti avant de s’en aller, d’obtenir le certificat de capacité pour la conduite de yachts en mer, qui couvrira la partie navigation. Pour obtenir ce document (communément appelé « permis mer »), il faut passer un examen théorique qui vient clôturer un peu plus d’une dizaine de sessions de cours du soir de 2h1/2 chacune. Cela fait donc un total d’une trentaine d’heures de cours. Les matières enseignées vont de l’utilisation des cartes marines, du calcul des courants et des marées, au savoir marin et à la connaissance des textes de loi, tout en passant par la médecine et la sécurité.  Ensuite, pour valider la formation, un total de 1000 milles marins parcourus en mer sont exigés (1852 km).

Il faudra aussi que nos deux protagonistes suivent des cours d’opérateurs radio et de radar (l’utilisation de ces deux instruments exigeant également un certificat).

Au niveau mécanique, ça va être un peu plus rock n’roll… il s’agira de collecter un maximum d’informations auprès d’amis et aussi en consultant des sites sur internet. Tout ce qui peut les aider sera bienvenu!

 

 

 

Ce qui ne s’apprend pas

Vivre ensemble, à deux, durant plusieurs années sur un bateau dont la surface ne dépasse pas 30m² et le volume habitable 36m³, ça ne s’apprend pas. Tout comme la résistance au mal de mer, l’appréhension face au danger et la maîtrise de toutes les réactions émotionnelles, dont Daphné et Nicolas seront forcément victimes à un moment ou à un autre. Il y aura sans aucun doute des situations conflictuelles, des doutes, des cris et des larmes. Mais c’est justement leur défi… ils verront bien. De toute façon, une fois qu’ils y seront, il ne pourront que faire avec!